La voie de la transformation II
Après la peur, l’esprit critique est le plus nuisible des défauts. Imparfaits comme nous sommes, nous passons notre temps à critiquer et à censurer les autres.
Tous les enseignements spirituels disent cependant :
« Ne jugez point afin que vous ne soyez pas jugés. Ne condamnez point et vous ne serez point condamnés. Car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. »
Par exemple, il vaut mieux éviter de dire :
« Tout irait bien si mon mari, ma femme, ma mère, mes enfants, mon voisin, mon chef, mes subordonnés faisaient ceci ou cela… »
Ainsi, nous tenterions vainement de rejeter notre faute sur les épaules des autres.
Si ceux qui nous entourent ou avec lesquels nous sommes en contact dans la vie ne sont pas tels que nous les souhaitons, nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous.
La manière d’agir de notre entourage et, dans une certaine mesure, celle de notre ville, de notre clan ou de notre peuple dépendent de la direction de nos propres pensées et de notre propre comportement.
Nous seuls sommes responsables de l’habitude des autres envers nous-mêmes. Et, si singulièrement que cela puisse paraître, ce que nous appelons la méchanceté d’autrui, n’est que l’écho de notre propre méchanceté personnelle. La preuve en est qu’il nous suffit de modifier nos pensées à l’égard de notre entourage et progressivement, les pensées de notre entourage changent.
Faites-en vous-même l’expérience. Peut-être y a-t-il quelqu’un que vous n’aimez pas, dont la personnalité vous déplaît et dont vous désapprouvez les habitudes, les points de vue. En un mot, cette personne vous est odieuse et il vous est impossible de l’aimer.
Il vaut mieux éviter de faire violence à nos sentiments, mais de faire de son mieux pour faire cesser rapidement nos pensées sur les défauts de la personne en question et penser à ses qualités.
Si imparfait que semble un humain, il possède certainement des qualités et nous ne manquerons pas de les reconnaître quand nous descendons en nous-mêmes.
Évitons aussi de faire trop d’efforts dans cette voie d’équité et de bienveillance, de crainte de surexciter à nouveau notre tendance à la critique.
Songeons seulement que dans nos existences de chaque jour, nous ne faisons pas à l’Amour le centième de la place qu’il devrait occuper en nous-mêmes.
Profitons donc de l’opportunité qui nous est offerte et, dès qu’une minute trouble ou difficile se présente, se dire : « voilà justement une belle occasion de faire de la place pour l’Amour et pour la Bienveillance ! »
Installons-nous alors dans un esprit de confiance et d’Amour. Créons une jonction avec lui. Détendons-nous en lui, et baignons-nous dans sa présence. De quelque manière que ce soit, l’Amour se manifestera en nous.
Affirmons avec conviction et ferveur :
« Tout est parfait tel que c’est. Tout est comme cela doit-être. »
« L’Energie Universelle de Vie, d’Amour et de Paix est en chacun de nous. Et là où est l’Energie, il y a la perfection. Que chaque cellule reprenne sa place, que chaque cellule retrouve sa perfection originelle. »
A partir de cette affirmation, laissons-nous aller dans la confiance. Ne cherchons pas à raisonner nos rapports avec la personne qui a provoqué notre méditation. Ne pensons plus à rien qu’à la présence de l’Amour en nous-mêmes.
Et s’il nous vient à l’improviste une pensée de ressentiment ou de haine, faisons le vide et mettons notre affaire entre les mains de l’Univers.
En cessant d’émettre des pensées négatives envers autrui et en commençant à les transformer positivement, nous constatons que les manières d’autrui changent à notre endroit.
Il serait judicieux d’éviter les réunions où la médisance est trop présente. Et si ça n’est pas possible, répétons mentalement : « Je ne critique personne et personne ne me critique. »
Par cette affirmation, nous construisons une atmosphère d’impartialité et d’équité tant de notre part vis-à-vis des autres que des autres à l’égard de nous.
Ainsi, en un temps très court, nous pouvons modifier tout notre environnement, car ceci ne vaut pas seulement pour nos amis et notre famille, mais pour toutes les personnes qui nous entourent. Dans toutes les conditions de la terre, il n’y a qu’un mécanisme du cœur humain.
Si vous pensez que tout ceci n’est que de la pensée positive de bas étage, je vous invite à consulter les travaux de Masaru Emoto, connu pour sa théorie sur les effets de la pensée et des émotions sur l’eau.
Il a publié plusieurs ouvrages présentant des clichés de différents cristaux de molécules d’eau dans diverses situations.
Emoto interprète ces clichés comme des preuves que les cristaux réagissent par des changements de structure à diverses influences, celles de la musique, de Jean-Sébastien Bach ou de hard rock par exemple, ou à celle de simples mots comme « merci », « gratitude » ou « haine ».
N’oubliez pas que notre corps est constitué en majeure partie d’eau…
Je vous invite à regarder cette vidéo pour en comprendre le principe :
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