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Un esprit sain dans un corps sain

L’unique secret d’une bonne santé, tant physique que psychologique, réside dans la réponse efficace à nos propres besoins. Lorsque le corps, l’âme ou l’esprit se sentent négligés, ils émettent un signal d’alarme qui se traduit souvent par l’apparition de la maladie.

Depuis des siècles, la société occidentale investit beaucoup de temps, d’énergie et de ressources afin de trouver comment « guérir » l’ensemble des malaises et maladies de toutes sortes plutôt que de, tout simplement, veiller à maintenir les gens en bonne santé. Nous évoluons au sein d’une médecine « curative » plutôt que « préventive ». Même en santé alternative, en médecines dites « douces » ou « naturelles », les individus ont tendance à aller consulter seulement lorsqu’ils souffrent ou sont affectés par un symptôme physique grave.

Or, il s’ensuit qu’à la moindre fragilité ou vulnérabilité de notre métabolisme, nous n’avons pas d’autres choix que d’accepter de « nous en remettre » à des « professionnels ». Nous demeurons essentiellement « dépendants » d’une aide extérieure. Pourtant, il serait si simple de travailler sur soi, de s’ouvrir aux messages que notre corps nous envoie… et, ainsi, faire en sorte qu’il se rétablisse « par lui-même ».

Afin de vous aider à rétablir votre vitalité personnelle au quotidien et à jouir d’une santé florissante, nous vous convions à explorer les meilleures ressources disponibles d’abord et avant tout à l’intérieur de vous-même. Voici quelques avenues simples et chaleureuses qui, nous l’espérons, vous éclaireront sur les approches qui s’offrent à vous afin de prendre en main votre santé à tous les niveaux et retrouver l’équilibre nécessaire pour être enfin bien dans votre peau !

« TOUT CE QUE NE S’EXPRIME PAS S’IMPRIME »

 

Il y a un vieil adage qui affirme que « Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime » ou, dit autrement, que « Tout ce que nous ne parvenons pas à exprimer en mots, le corps le traduira éventuellement en maux ». En clair, cela laisse supposer que les blessures du passé, le stress et les conflits non résolus seraient à l’origine de la plupart des problèmes de santé que nous rencontrons.

Voyons un peu comment cela se passe concrètement dans la réalité : à un certain moment, vous vivez une situation déplaisante ou traversez une période difficile qui vous met de la « pression ». Parfois, il arrive que tout se dénoue tranquillement avec le temps et vous poursuivez ensuite votre chemin sans plus en faire de cas. Résultats : la vie est belle, votre santé va bien.

Cependant, imaginez que les solutions tardent à venir, que votre esprit soit perturbé ou affecté par la situation bien plus que vous n’osez vous l’avouer. Les émotions que vous refoulez et le stress que vous accumulez exercent alors une certaine « compression » sur vos nerfs et dans votre cerveau. À long terme, cela ne peut que laisser une « impression » désagréable d’impuissance ou d’accablement à l’intérieur de vous.

Serait-il possible que le fait d’avoir « ruminé » tout cela en dedans de vous-même, sans avoir osé en parler à quiconque, n’ait fait qu’engendrer une pression encore plus grande encore à l’intérieur de vous ? Et, ayant tout tenté pour favoriser la « suppression » du problème sans vraiment y parvenir, cela pourrait avoir suscité un sentiment d’oppression, qui, en persistant sur une longue période, finirait bel et bien affecter votre moral et votre vitalité, voire même avoir des répercussions sur santé physique… ou encore mener jusqu’à la « dépression » nerveuse ou le « surmenage professionnel ».

Que pouvons-nous faire contre cela ? Le processus est-il irrémédiable ? Se pourrait-il que nous puissions agir, intervenir, AVANT que nos « mal d’être » ne dégénèrent en problèmes de santé ?

De plus en plus de spécialisent de la question affirment qu’il ne sert à rien de vous attarder trop longtemps sur l’élément déclencheur, sur la cause de votre inconfort, qu’il soit intérieur (malaise, maladie, remise en question) ou extérieur (problème, conflit ou catastrophes de tout acabit)… mais plutôt sur l’expression, l’extériorisation de ce qui demeuré caché ou sublimé en vous.

Ainsi, lorsqu’un malaise survient ou qu’une douleur se manifeste dans votre corps, vous êtes invité à vous demander en tout premier lieu : « Quelle émotion ai-je pu refouler dernièrement ? Quel élan du cœur ai-je ravalé, de peur de ne pas être accueillie autour de moi ? Ou encore, à quoi mon esprit a-t-il jonglé dans ses derniers jours sans vraiment avoir trouvé de réponse satisfaisante ? »

La libération, la guérison et les solutions les plus propices ne résident peut-être pas dans la « résolution » ou la « suppression » du problème, mais bien dans la compréhension de sa raison d’être : et si ce malaise physique n’était apparu que pour vous inciter à rétablir l’équilibre déjà défaillant en vous-même ? Que tout ce que votre corps vous demandait, au fond, c’est d’accorder un minimum d’attention au malaise « psychologique » (aux émotions refoulées, aux blessures non cicatrisées ou aux conflits non réglés) qui précède le malaise physique ?

Et si l’estime de soi et le soin de sa personne étaient LA réponse « préventive » à tous les problèmes de santé ?

« TOUT CE QUE NOUS NE PARVENONS PAS À EXPRIMER EN MOTS, LE CORPS LE TRADUIRA, ÉVENTUELLEMENT, EN MAUX ».

 

Vous êtes invité à considérer la maladie non plus comme une « agression » contre votre métabolisme, mais bien comme un « blocage » empêchant le simple parcours d’une information et son assimilation par votre cerveau.

Voici comment cela se passe : dans un premier temps survient le « choc initial », que ce soit un événement imprévu, une mauvaise nouvelle, une situation conflictuelle ou une parole blessante. Déstabilisé, vous tentez d’abord de nier la réalité : « Ça ne se peut pas ! C’est impossible ! Cela ne peut pas m’arriver à moi ! ». Plutôt que d’accueillir cette nouvelle information, le cerveau la rejette, la nie ou la « dissimule » dans un recoin perdu de sa « conscience », afin de pouvoir continuer de vaquer normalement aux autres préoccupations de la vie.

Parfois, on continue consciemment de « jongler » avec la situation, de tenter d’y trouver un sens ou d’y apporter une solution. Bien souvent, on s’évertue plutôt à « mettre notre attention ailleurs », « penser à autre chose » et faire abstraction de ce qui pourrait nous « faire mal ».

C’est un réflexe bien normal : qui choisirait délibérément de « se tourner un couteau dans une plaie », de souffrir inutilement. « S’il n’y a rien que je puisse faire, pourquoi m’en faire ? » Si tel était le cas, que nous puissions faire totalement fi de tout ce qui nuit à notre bien-être, ce serait merveilleux. Dans les faits, notre esprit continue d’être affecté et même perturbé par ce qui nous tracasse.

Nous ne nous en rendons peut-être pas compte, mais c’est comme si nous étions un ordinateur devant faire « rouler » plusieurs programmes à la fois. Nous continuons de « faire comme si de rien n’était », nous occupant à « autre chose », mais en dedans, notre « processeur » travaille très fort, se demandant à répétition « Qu’est-ce que je devrais faire avec ça ? »

À la longue, cela prend de plus en plus « d’espace » dans notre « mémoire virtuelle ». Notre cerveau, accaparé par son besoin de « mettre à jour » ces données, pourrait bien de montrer de plus en plus « distrait ». C’est la deuxième étape : le « déficit d’attention » ! Ces petits moments de distraction où surviennent plein de petits désagréments : on se coupe avec une feuille de papier, on se cogne l’orteil contre un meuble, on se brûle avec une allumette, etc.

Ou encore, quand notre cerveau veut vraiment que l’on s’arrête pour « focusser » notre attention sur ce qui est « latent » (la douleur, l’insatisfaction, le sentiment d’impuissance…), on peut avoir un accrochage avec notre voiture, perdre des objets auxquels nous tenons ou négliger de faire réparer le robinet qui fuit… et voir notre cuisine inondée par « inadvertance ».

Là encore, nous avons toujours le choix : prendre le temps de nous intérioriser pour nous demander ce qui ne va pas en dedans de nous ou maintenir notre attention sur ce qui se passe « à l’extérieur » de nous… et poursuivre notre route comme si tout cela n’était que le fruit du « hasard ».

C’est alors que notre cerveau se met à « bouillir » d’impatience. Notre inconscient étant trop « occupé » à jongler avec ce qui nous trouble, nos fonctions primitives sont « mises en veille ». Notre système immunitaire faiblit, nos organes internes travaillent au ralenti, de « vieilles douleurs » refont leur apparition. Nous nous sommes laissés « envahir » à notre insu par ces pensées troublantes et cela nous rend plus vulnérables au virus et aux bactéries qui pullulent autour de nous.

Nous voilà plongés au cœur de la troisième étape du « parcours de cette information non accueillie ». C’est le moment où nous « attrapons » une grippe, une gastroentérite ou encore, nous nous « tapons » une crise de foie, une réaction allergique, une migraine épouvantable… Tout ça parce que notre corps nous lance maintenant un cri d’alerte : « Hé, il y a quelque chose que tu n’as pas encore « digéré » dans ta vie, un état d’âme que tu n’as pas pris le temps d’accueillir, un sentiment auquel tu n’as pas accordé toute l’attention qu’il mérite ! Tu vas t’ARRÊTER un peu et prendre le temps d’y penser, que tu le veuilles ou non ! »

Oh ! bien entendu, il est toujours possible d’« étouffer » ces symptômes, de « faire comme si » ils n’avaient aucun rapport avec la réalité et de les faire disparaître à l’aide de médicaments ou de traitements efficaces… Mais se pourrait-il que ce soit comme de faire le ménage en se contenant de « glisser la poussière sous le tapis » ? Si la poussière fait une « bosse » trop grosse, on « l’aplanit » du revers du pied… alors qu’en réalité, elle ne fait que « ressortir ailleurs ».

Et si c’était exactement ce qui se passe avec les problèmes de santé plus graves : qu’ils soient le fruit de l’accumulation de tous ces malaises « personnels » que l’on a niés, sublimés, ruminés, etc., mais sans jamais les EXPRIMER ouvertement ou leur donner la chance d’être ENTENDUS ?!? À preuve, chaque fois qu’on demande à une personne malade ce qui s’est passé dans sa vie dans les 3 à 6 mois AVANT l’apparition des symptômes aggravants, il y a toujours un « contexte accablant » ou un conflit « non résolu » qui a miné toute son énergie !

Cela ne veut pas dire que l’on ne doive pas soigner les malaises lorsqu’ils apparaissent ou prendre le temps de soulager les symptômes qui nous affectent. Toutefois, ne serait-il pas merveilleux de pouvoir « s’accorder » du temps pour « entrer à l’intérieur de nous-mêmes » pour « aller voir » ce qui se cache derrière son problème de santé en douceur ?

Ainsi, les médicaments, traitements et soins naturels ne seraient plus comme perçus comme la « planche de salut » ou l’unique voie menant à la guérison, mais bien des OUTILS, des « béquilles » sur lesquelles s’appuyer, le temps que notre « cerveau » se rétablisse et fasse la paix avec les parties de soi qu’on a un tantinet « négligées » depuis un certain temps…

Voilà, en bref, ce que nous vous proposons : de nouvelles avenues à explorer pour prendre soin de vous, des moyens simples et efficaces pour aller à la rencontre de vous-même et vivre en parfaite harmonie avec toutes les parties de vous-même.

« LA SANTÉ, C’EST L’ÉQUILIBRE PARFAIT ENTRE LE FAIRE ET L’ÊTRE »

©PascaleBaumeister – Tous droits de reproduction réservés

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